Samedi, 27 avril 2024
Contact |  Plan du site |  Recherche
Accueil » Vassula » Qui est Vassula ?
Discernement de l'abbé René Laurentin

Que penser de Vassula ?

Chacun est libre d’en juger, car si le Credo et l’Evangile s’imposent à tous, les révélations particulières appartiennent au libre-service de la foi. Sio certains d’entre vous ne sont pas attirés par les messages de Vassula, rien ne les oblige à les lire. Si cela vous est étranger, laissez-la, mais respectez-la. Si vous y trouvez « la vraie vie en Dieu », profitez-en.

Vous attendez en conclusion mon discernement. Ne le prenez pas comme une « caution ». Je n’ai pour cela aucune autorité, aucune mission ; j’entends seulement partager les faits et données qui éclairent ce cas remarquable : belle illustration de la Miséricorde de Dieu.

Confirmation de l’authenticité

J’ai connu Vassula par un concours fortuit de circonstances et les événements ou signes successifs sont toujours venus confirmer l’authenticité, malgré quelques questions ou apparences négatives, qui se sont éclairées à l’examen. Les étapes furent les suivantes :

  1. Au printemps de 1989, des lecteurs de Vassula m’écrivent, me téléphonent : ces messages nous ont convertis. Ils reviennent de loin. C’est un bon signe, puisqu’on juge l’arbre à ses fruits. Et cela n’a cessé de se confirmer.
  2. Patrick de Laubier, Professeur de sociologie à l’Université de Genève, m’amène Vassula, à Évry, le 28 août 1989. Je l’interroge méthodiquement. A cette date, son français est encore jeune. Elle répond en cherchant ses mots mais clairement, spontanément et sans détours. Certaines questions sont des pièges, non que je cherche à la piéger, mais parce qu’en ces matières spirituelles celui qui n’est pas cent pour cent dans le Seigneur a vite fait de se disqualifier. Les réponses tombent dans le mille. Elles sont significatives. On pourra les lire en tête du premier tome des « Messages ».

    Vassula ne met pas ses rencontres avec le Christ au-dessus de la Communion eucharistique, pourtant moins sensible. Elle ne craint pas la mort, mais la désirerait au contraire pour rejoindre le Christ, etc.

  3. A l’occasion d’une conférence en Suisse, je séjourne chez elle. Je me demandais ce qu’était sa vie familiale, dans ces conditions impossibles, déstabilisantes, avec ses voyages mensuels et la fatigue qui en résulte. Or l’équilibre familial est très important pour juger d’une voyante. Je suis édifié. Les relations familiales sont excellentes : mari et enfants. Je le savais déjà, mais je perçois sur le vif cette discrète harmonie. Elle fait le marché de sa mère impotente, en plus du sien. J’ai été particulièrement édifié (dans ses écrits comme dans sa vie) par la bonne articulation et l’harmonie parfaite entre son amour transcendant du Christ et l’amour humain. L’harmonie entre le mariage spirituel et le mariage charnel n’est pas toujours évidente chez les voyants. Certains ressentent une distorsion et me l’ont confié. Vassula a reçu sur ce point, son équilibre aidant, une grâce particulièrement précieuse. Je n’ai jamais rencontré un équilibre humain, psychologique et spirituel, plus parfait.
  4. Elle prie 6 heures par jour à domicile, mais sous réserve de son devoir d’état. Elle prie à genoux, par respect, par adoration. Cela m’a rassuré dans la mesure où je m’inquiétais de sa grande familiarité avec le Christ.
  5. Dans ses conférences où j’ai eu l’occasion de l’accompagner 4 fois depuis 5 ans, elle n’a aucun souci d’elle-même ; du Christ seulement. Elle qui fut mannequin et savait se distinguer par ses toilettes, elle a une mise simple et de bon goût, où rien n’attire particulièrement l’attention sur elle. Ni mise en scène, ni recherche d’effet, ni éloquence d’aucune sorte, comme il pourrait être normal pour faire passer un message. Peu de prédicateurs arrivent à un tel dépouillement. Elle accède à la transparence.
  6. Vassula rencontre beaucoup d’adversaire et de détracteurs. J’ai tenu à prendre connaissance de leurs objections, le plus souvent possible, par contact direct et amical avec eux. J’ai été surpris de la faiblesse de leurs objections, parfois violentes. J’en ai mesuré l’inconsistance, mises à part quelques ambiguïtés comme il y en a toujours dans les textes prophétiques, même bibliques.
  7. Vassula qui est sensible, souffre évidemment de ces attaques souvent sévères, calomnieuses, blessantes pour elle et les siens. Mais elle n’a ni rancune ni état d’âme. Elle souffre pour le Christ, dont le message est ainsi neutralisé, bien plus que pour elle. Elle m’a même dit un jour, avec son humour :

    - Ces attaques qui se multiplient, j’en souffre de moins en moins personnellement. Pourtant je dois souffrir pour Lui (communier à sa Passion). Alors qu’est-ce qu’Il va bien pouvoir trouver ?

    Peu après, les douloureux stigmates sont revenus, visibles cette fois.

(Extrait de : René Laurentin, Qui est Vassula ? Itinéraire, réponses et témoignages pour un combat spirituel, ed. F.X. de Guibert)

Autres articles de la même Rubrique :