Mercredi, 24 avril 2024
Contact |  Plan du site |  Recherche
Accueil » Théologie » Essai apologétique
Ce que j'ai voulu faire
 

"J’avance comme les nuages au-dessus de vous"
Petit essai apologétique de la Vraie Vie en Dieu et de Vassula



par Christophe BIOTTEAU
13, rue Condorcet
75009 PARIS



A Monseigneur René Laurentin
avec admiration
et
affection



Comme l’a écrit Mgr Laurentin, auquel cet essai est humblement dédié, Vassula est le prophète le plus calomnié de notre temps. Si dans La Vraie Vie en Dieu, Jésus interdit à Vassula de se défendre elle-même, en revanche, Il n’interdit pas à ses amis de le faire à sa place. Aussi à la suite d’autres don Quichotte, ai-je écrit ce que j’appelle, avec le recul que donne l’humour, une apologie de La Vraie Vie en Dieu. Quels sont ces moulins à vents, ces chimères, ces mirages, ces illusions qui se sont dressés sur la route du lecteur de La Vraie Vie en Dieu, depuis ces vingt-cinq dernières années ? et qu’il nous faut détruire avec la même inconsciente détermination qu’Alonso Quijano qui croyait se porter au secours de la veuve et de l’orphelin et brisait sa lance sur les ailes des moulins ? Inconsciente, parce que, si nous espérons convaincre qui que ce soit, notre œuvre est inutile ; puisqu’il n’appartient qu’à Dieu de convaincre et de persuader pour convertir.

Il n’en demeure pas moins que nous ne pouvons pas permettre aux calomnies, aux mensonges de se répandre, aux préjugés, aux idées fausses de s’enraciner, en laissant espérer aux ennemis de La Vraie Vie en Dieu qu’il n’y a personne pour leur répliquer qu’ils se trompent. Travaillons pour ceux qui hésitent encore à se prononcer. Aidons-les à élargir l’horizon de leur réflexion, en leur montrant l’astre d’argent quand leurs yeux risquent de rester fixés sur l’index.

C’est pourquoi je me suis fait un devoir de m’intéresser aux calomnies que les ennemis de Vassula diffusent sur cette œuvre divine, soit par le biais de livres ; soit par celui d’internet qui leur sert à contrer le site de La Vraie Vie en Dieu. Je me suis porté à l’écoute de ces détracteurs pour recueillir leurs préjugés. Les fausses informations et les faux bruits qu’ils font courir (et dont ils sont également les victimes), tous ces mensonges construisent, année après année, le donjon des préventions qui s’érige contre le charisme de Vassula que nous estimons authentique.

L’ouvrage est constitué de sept chapitres sans compter la préface.

  • La préface me sert à rappeler qui est Vassula, une Grecque orthodoxe, et comment est née La Vraie Vie en Dieu et pourquoi j’écris une apologie.


  • Dans le 1er chapitre, j’essaie de montrer pourquoi le choix de Dieu n’a pas été compris : il est, en effet, profondément paradoxal. Vassula n’était pas conforme à l’idée que l’on se fait d’un prophète, n’étant ni nonne ni dévote ni femme de sacristie, mais une belle femme blonde, menant une vie mondaine, mère de famille, joueuse de tennis, artiste peintre, absolument indifférente à Dieu… J’essaie d’expliquer pourquoi le choix de Dieu ayant été pour beaucoup un motif de chute, il fallait l’accepter et s’en réjouir.
  • Dans le 2e chapitre, j’essaie de montrer à quel point La Vraie Vie en Dieu est, une fois encore, pareille au choix de Dieu, infiniment paradoxale. En effet, La Vraie Vie en Dieu défie les lois de la raison et notre conception du livre. Alors que nous sommes habitués à penser que le livre est un outil intellectuel destiné à développer l’esprit critique du lecteur qui devient le critique du livre qu’il lit, La Vraie Vie en Dieu, elle, est une œuvre qui a pour finalité d’imprimer, avec son consentement, ses pages sur le lecteur qui s’en nourrit, comme elle a imprimé ses mots sur Vassula qui est devenue la première secrétaire à prendre en notes un livre qu’elle reflétait. C’est pourquoi Dieu la surnomme « livre sonore ». J’explique aux sceptiques qui croiraient que Vassula est l’auteur de ce livre, que Dieu ne dissocie pas La Vraie Vie en Dieu de Vassula, mais qu’Il fait de Vassula le miroir de La Vraie Vie en Dieu, et après en avoir donné la preuve, je demande à ceux qui douteraient encore de la provenance divine de cet ouvrage, si un esprit humain tel que celui de Vassula, dont le passé nous est connu, était en mesure d’échafauder une pareille construction esthétique !
  • Dans le chapitre 3, j’analyse le ton de certains discours de La Vraie Vie en Dieu pour essayer de redresser le jugement erroné de ses détracteurs. Je tente d’expliquer pourquoi Vassula n’est pas un faussaire de Dieu. J’ai été frappé, en relisant La Vraie Vie en Dieu, par la récurrence du mot philosophe et philosophie que le Seigneur emploie toujours en mauvaise part. Si elle avait été l’auteur de La Vraie Vie en Dieu, Vassula n’aurait pas eu l’audace de tenir de tels discours qui s’opposent à l’esprit de la philosophie contemporaine (le rationalisme, en particulier), avec une suicidaire radicalité, car, en tant que faux prophète, si elle en était un, elle aurait estimé, faisant cela, commettre une maladresse rédhibitoire : s’aliéner les dominations du monde, au lieu de les séduire, comme le fait tout faux prophète, par la flatterie et la complaisance. Aucun faux prophète, soucieux de plaire au monde, n’aurait eu l’audace, comme Vassula, si elle avait été l’auteur de La Vraie Vie en Dieu, de se situer à ce point à contre-courant de la philosophie du monde et de la défier. Et j’en viens à me demander si les ennemis de Vassula ne sont pas précisément certains membres du clergé que le Christ prend si sévèrement à partie dans La Vraie Vie en Dieu et qu’Il appelle « philosophes », pour dénoncer la façon dont ils ont cédé à cet esprit philosophique.


  • Dans le chapitre 4, je dénonce, pour essayer de les détruire, trois calomnies persistantes : Vassula serait l’auteur de La Vraie Vie en Dieu ; Vassula serait folle ; Vassula serait « une sorte de » sorcière millénariste ou de médium New-Age.

    À ceux qui accusent Vassula d’être l’auteur de La Vraie Vie en Dieu, je réponds que si tel était le cas, Vassula, d’une part, n’aurait pas introduit dans son texte toutes ces sortes de phrases qui la montrent ignorante, maladroite, et même parfois ridiculement pompeuse, sujette à l’erreur, aux hésitations, au découragement, textes que, si elle avait été un faussaire de Dieu, elle n’eût certainement ni écrits ni publiés, tant ils ne lui font pas honneur ! Un faussaire de Dieu n’est jamais humble. Et même quand il singe l’humilité, il évite l’humiliation. Vassula, elle, ne l’évite pas. D’autre part, si Vassula était l’auteur de La Vraie Vie en Dieu, il faudrait reconnaître qu’elle aurait admirablement maîtrisé l’art du dialogue et su créer admirablement l’illusion du vrai ; pour cela, Vassula devrait être un grand écrivain lequel, étant donné qui elle est et ce que nous connaissons de sa personnalité et de son train de sa vie avant et après La Vraie Vie en Dieu, n’a pas encore été révélé. Ses ennemis, évidemment, lui dénient tout talent, tout génie ! Mais pour disqualifier ce texte dont on ne peut nier la force, ils le mettent, alors, sur le compte de la folie.

    Je réfute donc la thèse de la folie. En effet, mes arguments consistent à dire que si Vassula était folle, elle-même n’aurait pas écrit un livre dans lequel la soi-disant folle réfute d’elle-même la thèse de la folie, avec bon sens et grande logique. Je m’appuie, en outre, sur une analyse graphologique qui a été faite de l’écriture de Vassula par Mr J. A. Munier, expert en écritures près de la Cour d’appel de Paris, et qui parvient à la conclusion suivante : Vassula est parfaitement saine d’esprit. Mais, bien sûr, me dira-t-on, les analyses graphologiques ne prouvent rien…

    Je réfute, ensuite, la thèse de l’influence diabolique à laquelle les ennemis de La Vraie Vie en Dieu ont également recours. N’étant point folle, Vassula serait soit une sorcière, soit une adepte du Nouvel Âge. Mais depuis quand les écrits des sorcières, des gourous, des « millénaristes » de tous poils sont-ils conformes à l’enseignement traditionnel de l’Eglise et proclament-ils que le Christ est vraiment ressuscité, quand tant de sectes prétendent prouver le contraire, et surtout quand des hommes de l’Eglise elle-même (sont-ce les mêmes qui salissent Vassula et La Vraie Vie en Dieu ?) remettent en question ces dogmes ?

  • Dans le chapitre 5, j’essaie de répondre à une objection que certains lecteurs hostiles à La Vraie Vie en Dieu, m’ont avancée, concernant les répétitions qui jalonnent cette œuvre, objection apparemment fondée et qui pourrait se résumer ainsi : « Qu’est-ce que cet écrivain qui se répète et qui voudrait nous faire croire que c’est Dieu Qui écrit ? » À cela je réponds qu’un faux prophète ne se serait pas fracassé sur l ’écueil que tout apprenti écrivain sait éviter : la répétition, qui est la preuve d’un ouvrage mal composé. Loin de dénoncer Vassula comme l’auteur de La Vraie Vie en Dieu, ces répétitions prouvent, au contraire, que Dieu est bien l’Auteur de ce texte, dans la mesure où, La Vraie Vie en Dieu étant une école spirituelle, le fonds de l’enseignement est la répétition, et que si Dieu Se répète ainsi, c’est en raison de la surdité même de Ses enfants qui ne L’écoutent pas ! Loin d’être faiblesses, ces répétitions témoignent, au contraire, de l’incroyable Humilité de Dieu.
  • Dans le chapitre 6, j’aborde la question du prophétisme. Selon ses ennemis, Vassula serait donc un faux prophète ! Outre que plusieurs des prophéties que le Christ lui a données se sont déjà réalisées - celle notamment du 11 septembre 2001 - comment Vassula pourrait-elle être un faux prophète et se prédire à elle-même, dès les débuts de sa mission, le rejet et les persécutions dont elle fait l’objet aujourd’hui ? Comment, si elle avait été un faux prophète, Vassula pouvait-elle se prédire à elle-même, dès la naissance de son charisme, des épreuves et des persécutions que tout faux prophète va naturellement chercher à s’épargner ? Quel faux prophète veut jouer le vrai, en acceptant jusqu’au bout les souffrances qu’un tel rôle implique ? D’une part, les faux prophètes recherchent le confort, l’argent et la gloire ; d’autre part, ils ne ramènent pas d’âmes au Christ. Enfin comment Vassula aurait-elle eu l’audace de prophétiser qu’après sa mort son corps prophétiserait et que La Vraie Vie en Dieu serait longtemps lue et relue ? De telles prophéties, si elles étaient fausses, ruineraient en quelques années seulement les efforts d’une vie pour construire une légende. Pourquoi alors se donner tant de mal, souffrir comme si l’on était un vrai prophète, si l’on sait que de son oeuvre, par la faute de ses prédictions inconsidérées, rien ne doit subsister ?


  • Dans le septième et dernier chapitre, je reviens, après Beautés poétiques, sur ce qui constitue pour moi l’une des preuves majeures de l’authenticité de la provenance divine de La Vraie Vie en Dieu, la valeur littéraire du texte qui n’a jamais été prise en compte. Et je me demande, tant leur silence à ce sujet est assourdissant, si ce n’est pas cela qui a le plus agacé les adversaires, les ennemis de ce texte, que La Vraie Vie en Dieu soit si admirablement écrite et qu’y soient si sévèrement condamnés, voire transpercés par la Plume divine, ceux qui s’acharnent avec tant de zèle contre cet immense et sublime Poème. Et je vais jusqu’à prétendre que si Vassula était l’auteur d’un tel texte, elle mériterait le prix Nobel ! Je m’étonne en effet que les hommes qui ont nié la provenance divine de La Vraie Vie en Dieu, n’en ait pas au moins salué la beauté poétique. Mais j’explique que reconnaître au texte sa valeur ne fût-ce que littéraire et poétique obligeait ces hommes et ces femmes, étant donné que Vassula est incapable d’avoir écrit La Vraie Vie en Dieu, à en reconnaître la provenance divine ! ce qui était (ce qui serait) pour eux une cuisante capitulation. Leur silence éloquent, pour assourdissant qu’il soit, est, décidément leur unique échappatoire !

L’ouvrage que j’ai écrit n’attaque personne en particulier. Je ne cite les noms d’aucun des détracteurs de La Vraie Vie en Dieu, afin de ne froisser personne, si tant est que je puisse froisser qui que ce soit. Par rapport à mon précédent essai, Beautés poétiques, le ton est évidemment plus polémique. Mon travail n’est certainement pas sans défaut. J’ai voulu raisonner. J’ai pu me répéter, oublier certaines considérations importantes, j’ai pu dire des évidences… mais j’ai été poussé à écrire ce livre, dont je reconnais la parfaite inutilité, en même temps que l’indispensable nécessité.

Copenhague, 11 août 2009
 
Autres articles de la même Rubrique :
1. Essai apologétique par Christophe Biotteau